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les dermatites infectieuses

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les dermatites infectieuses Empty les dermatites infectieuses

Message  Admin Dim 30 Aoû - 0:43

Tout chien ou chat se gratte ou se lèche au cours d'une journée. Mais dans le cas d'un vrai prurit, l'animal va se gratter ou se lécher avec frénésie, voire se mordiller et se frotter contre divers objets. A part quelques entités beaucoup plus rares (comme certains cancers), les causes les plus fréquentes de prurit peuvent être scindées en trois groupes :

- Les dermatites infectieuses
- Les dermatites parasitaires
- Les dermatites allergiques

Plus fréquentes chez le chien que chez le chat, elles sont souvent sous-diagnostiquées. Chez le chat, elles sont parfois associées à des maladies générales graves (immunodéficience due à des rétrovirus, diabète sucré, … ). Chez le chien, elles peuvent exister en dehors de toute autre maladie : on dit alors qu'elles sont " idiopathiques " (c'est-à-dire de cause inconnue). Elles peuvent être liées au jeune âge de l'animal ou à la race (chien à poil ras, West Highgland White Terrier). Elles sont cependant plus souvent secondaires en particulier aux dermatites allergiques et plus généralement à tout état inflammatoire de la peau.

LES INFECTIONS CUTANEES BACTERIENNES DU CHIEN " PYODERMITES "
Les bactéries rencontrées appartiennent le plus souvent à l'espèce Staphylococcus intermedius (staphilocoque). Cette bactérie, non pathogène pour l'homme (c'est-à-dire qui ne peut provoque pas de maladie), est normalement présente en faibles nombre sur la peau des chiens.
Le diagnostic repose en grande partie sur l'examen clinique. Les lésion recherchées par le vétérinaire sont les papules(" boutons "), les pustules, les croûtes, les collerettes épidermiques, voire les lésions en forme de cibles ou de cocardes lors de formes très inflammatoires de pyodermite. L'examen du pus au microscope permet de confirmer le diagnostic. Un examen bactériologique de ce pus par un laboratoire permet d'identifier la bactérie et de préciser l'efficacité des différents antibiotiques disponibles sur celui-ci.
Le traitement repose sur l'administration souvent prolongée (3 semaines au moins) d'antibiotiques associée à des soins locaux : shampooings antiseptiques et réhydratant cutanés. Les pommades, laits et gels utilisés en médecine humaine sont peu adapté à la peau velue de nos animaux et à la présence de lésions généralisées. Les pyodermites n'existent pas chez le chat dont la peau résiste bien aux infections bactériennes.

DERMATITE A MALASSEZIA
Un autre grand colonisateur de la peau des chiens et des chat est une levure (donc un champignon) du genre Mallassezia. Prurit, odeur de graisse rance érythème (rougeur), hyper pigmentation (" peau noire ") et épaississement de la peau en sont les symptôme dominants. Le diagnostic est établi par l'observation de nombreuses levures, lors d'examens au microscope de prélèvements effectués à la surface de la peau (par exemple avec ruban adhésif).
Le traitement associe des soins locaux anti-infectieux et un traitement par voie générales avec un médicament anti-fongique (qui agit contre les champignons).

DERMATITE PYOTRAUMATIQUE
Chez le chien, et en particulier dans les r aces à sous poil dense, il existe une entité un peu à part : la dermatite pyotraumatique ou encore " hot spot " ou " eczéma aigu suintant ". Les lésions apparaissent et s'étendent très rapidement. Erythème, suintement et surinfection sont en fait secondaires aux traumatismes que l'animal s'inflige car il souffre déjà d'une autre dermatite prurigineuse ( en particulier lors de dermatite par allergie aux piqûres de puce - DAPP). Le traitement fait appel à des soins locaux apaisants et antiseptiques et à l'administration, par voie orale, de faibles doses de corticoïdes. Il ne faut cependant pas oublier d'éliminer la cause du prurit préexistant, sous peine de récidives fréquentes.

TEIGNES
Chez le chat, et en particulier chez le persan, certaines formes généralisées de teignes sont prurigineuses et cet élément doit être pris en compte lors du diagnostic ( les teignes sont réputées classiquement pour être non prurigineuse ou non- peut coexister avec une autre dermatose, elle même responsable de prurit (par exemple une DAPP).


LES DERMATITES PARASITAIRES PRUGINEUSES
( ECTOPARASITOSES)

Certains parasites (acariens ou insectes) sont des agents très fréquents d'affections cutanées accompagnées de démangeaisons. Leur importance est parfois mésestimée. Pourtant, on doit les suspecter si l'animal, le plus souvent jeune lors de l'apparition des symptômes, a été acheté dans une animalerie ou un élevage, si un séjour en pension a eu lieu récemment ou encore si des contacts avec d'autre animaux sont rapportés. Une contamination humaine (boutons rouges de " prurigo ") est possible.

GALE DE CHIEN
La gale du chien est encore très fréquente. Le parasite est un acarien dont la femelle vit dans la peau. Il est à l'origine d'un prurit violent et souvent incoercible. Les lésions (dont le bouton de gale, caractérisé par une croûte punctiforme) sont présentes principalement en région ventrale du corps, sur les membres et sur la face.

GALE DU CHAT
Il existe une gale du chat, mais celle-ci a disparu, excepté dans certaines régions d'Espagne et d'Italie. Dans les cas chroniques, la tête du chat peut être recouverte d'un " casque " croûteux.
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les dermatites infectieuses Empty Re: les dermatites infectieuses

Message  Admin Dim 30 Aoû - 0:44

CHEYLETIELLOSE
La cheytiellose est due à un acarien qui vit sur la surface de la peau et se nourrit de débris cutanés. Dans ce cas, on observe des squames (pellicules) de grande taille, principalement sur la ligne du dos. Le prurit est en général modéré. Chez les chiens, les races naines seraient prédisposées et chez le chat, cette dermatose est souvent rencontrée chez les persan.

OTACARIOSE
Elle se traduit par la présence d'un abondant cérumen brunâtre dans le conduit auditif externe et par un prurit important des oreilles. Cependant , et en particulier chez le chat, il peut être à l'origine d'une dermatite lors d'infestation massive où le parasite envahit aussi la surface cutanée.

TROMBICULOSE
Elle est due à des parasites visibles à l'œil nu : les aoûtats. Ils se logent dans certains replis cutanés (espaces interdigités, dédoublement de l'oreillon, …) et se nourrissent de sang, d'où leur couleur orangée.

PHTIRIOSE
Les poux, insectes piqueurs ou broyeurs ( chiens et chats en hébergent des espèces différentes) sont aussi visibles à l'œil nu, les plus souvent sur des animaux affaiblis.

DEMODECIE
La démodécie est classiquement considérée comme non prurigineuse mais certaines formes très inflammatoires sont accompagnées, notamment chez le jeune animal, d'un prurit variables. Le parasite est ici un acarien qui vit et se multiplie dans les follicules pileux.

DIAGNOSTIC DES ECTOPARASITOSES
Il est établi par l'observation et l'identification du parasite au microscope. En fonction du parasite recherché, différentes méthodes (raclage cutané, brossage du pelage et tests la cellophane adhésive) sont utilisées. Pour la gale sarcoptique, cette mise en évidence est parfois difficile et l'on se réfère alors à l'efficacité du traitement.

TRAITEMENT DES ECTOPARASITOSES
Le traitement est en général assez facile, sauf pour la démodécie. Il fait appel à des frictions ou à des pulvérisation à l'aide de solutions acaricides et/ ou insecticide ou à un traitement acaricide auriculaire pour l'otacariose. De façon générale, ces traitements doivent être répétés afin d'éliminer l'ensemble des stades évolutifs des différents parasite. De plus, tous les animaux doivent être traités (sauf en cas de démodécie et de trombiculose). Un traitement générale quotidien (en comprimés) est maintenant possible pour la démodécie. Lors de gale et de cheyletiellose, le milieu extérieur doit être traité (lieux de repos, voiture, matériel de brossage…) car il peut servir de réservoir pendant un temps limité. Lors de trombiculose, les promenades à l'extérieur, dans les lieux infesté, sont déconseillées.

LES DERMATITES ALLERGIQUES
Elles sont très fréquentes chez le chien et le chat. Leur trait dominant est le prurit. Leur diagnostic et leur traitement peuvent être difficiles car elles ont des symptômes assez semblables et il est difficile, voire impossible parfois, d'établir un diagnostic sur la base du seul examen clinique. Elles peuvent de plus coexister sur un même animal et parfois singer cliniquement certaines dermatoses (par exemple, la gale). Ces dermatites allergiques ont en outre tendance à " se compliquer " : les modifications cutanées liées à l'état allergique permettant à certains microorganismes d'adhérer et de se multiplier beaucoup plus facilement que sur une peau saine. Différents signes cliniques se superposent et rendent le diagnostic moins facile : on parle de pyodermite ou de dermatite à Malassezia secondaire à une dermatite allergique. Il faut traiter ces complications tout autant que l'allergie.

LA DERMATITE PAR ALLERGIE AUX PIQÛRES DE PUCE (DAPP)
L'infestation par les puces (" pulicose ") est le plus souvent sans conséquence. Mais chez certains individus sensibilisés, elle peut être à l'origine de prurit et de lésions importantes, dus à un phénomène d'hypersensibilité. Les puces, lorsqu'elles piquent pour se nourrir, injectent de la salive dans la peau. Cette salive contient plusieurs éléments vis-à-vis desquels les chiens ou les chats peuvent développer des réactions allergiques. Chez les individus atteints de DAPP, même une toute petite quantité de salive de puce injectée par un petit nombre de puces suffit à déclencher et à entretenir des lésions. C'est pourquoi il est possible d'observer une DAPP sans la présence de puces sur l'animal au moment de l'examen clinique (ceci arrive dans environ1/3 des cas).
Chez le chien, les symptômes sont : alopécie (chute du poil), érythème, papules et croûtes localises à la base de la queue, sur la face postérieure des cuisses et sur l'abdomen. Lors de forme chroniques, ces lésions s'étendent et sont souvent cachées par les lésions de grattage que s'inflige l'animal.
Chez le chat , on peut observer de façon isolée ou associées entre elles, une alopécie autoinduite symétriques ( le léchage excessif lié au prurit casse les poils), une dermatite miliaire (présence de nombreuses petites papules croûteuses), un ulcère de la lèvre, des plaques suintantes, une lésion linéaire de la face postérieure des cuisses ,une dermatite croûteuse et ulcérée de la face du cou.
Le diagnostic de DAPP repose sur l'analyse de l'historique de la dermatose (mode de vie de l'animal, âge au début des symptômes, source d'infestation…), les signes cliniques, la présence de puces et/ ou de leurs déjections, la réalisation de tests allergologiques (sensibilisation à la salive de puce) et finalement sur la réponse à une éviction parasitaire bien conduite. Ce dernier élément est particulièrement important chez le chat car les tests allergologiques sont difficiles à interpréter dans cette espèce et leur utilisation est sujette à caution.
Eliminer les puces de l'environnement est parfois difficile, surtout si l'on possède plusieurs animaux ou une grande maison ou si l'animal sort dehors : il faut traiter l'animal allergique, ses congénères et les lieux où ils vivent. Les puces sont des insectes très prolifiques et les formes immatures (œufs, larves, nymphes) sont présentes dans le milieu extérieur, là où l'animal passe le plus clair de son temps, et non sur l'animal lui-même. Ne traiter que les animaux revient à n'éliminer qu'environ 10% de la population totale des puces. De nombreuses molécules et présentations (colliers, shampooings, poudres, sprays, spot-on, comprimés, etc) sont disponibles et il n'existe pas de produit miracle. La clef du succès réside dans une utilisation raisonnée et adaptée à chaque cas.

LA DERMATITE ATOPIQUE
Les animaux atopiques sont sensibilisés par voie respiratoire ou percutanée à des allergènes de l'environnement : pollens, acariens de la poussière de maison, moisissures, tissus… Dans cette dermatose, le prurit apparaît avant les lésions et c'est ce qui attire l'attention des propriétaires. Il peut être généralisé mais il concerne aussi certaines localisations : léchage ou mordillement des extrémités digitées, frottements de la face… Quelques signes associés sont assez évocateurs : otite, conjonctivite et/ ou éternuements chez le chien et même parfois asthme chez le chat. Lorsque la dermatose devient chronique, des lésions secondaires au grattage ou aux complications infectieuses apparaissent.
Le diagnostic et le traitement sont délicats : l'hypersensibilité à des aéroallergènes est à la base un défaut constitutif du systèmes immunitaire. Il ne peut être réparé. Le traitement spécifique repose sur l'identification des allergènes incriminés par des tests allergologiques. Il faudra alors, soit éliminer l'allergène en cause (solution idéale mais malheureusement rarement possible), soit instaurer une désensibilisation. De bons résultats sont obtenus avec cette dernière (environ 2/3 des cas sont nettement améliorés), mais elle n'est qu'une des composantes du traitement. Soins locaux fréquents, contrôle des complications infectieuses font partie des mesures qui permettent souvent d'améliorer la dermatose. Parfois, le recours à des médicaments antiprurigineux (anti-histaminiques, corticoïdes, etc) est nécessaire. Néanmoins, un des challenges du vétérinaire est d'arriver et traiter le prurit sans avoir recours aux corticoïdes. Si ceux-ci sont d'excellents anti-inflammatoires et donc ici anti-prurigineux, leur utilisation n'est pas dénuée d'effets secondaires, et il ne s'agit en aucun cas d'un traitement spécifiques et définitif : le symptômes " prurit " va disparaître ou diminuer en un temps mais réapparaître lorsque l'effet des corticoïdes s'estompera.

L'ALLERGIE ALIMENTAIRE
Il est le plus souvent impossible de distinguer cliniquement allergie alimentaire et dermatite atopiques. Un élément-clé peut être la présence de troubles digestifs associés. Chez le chat, une atteinte de la face et du cou est souvent observée. Les allergènes en cause sont des composants réguliers et parfois anciens du régime alimentaire habituel des chiens et des chats.
Le diagnostic nécessite la participation du propriétaire :il faut nourrir l'animal suspect d'allergie alimentaire avec une viande et un légume qu'il n'a jamais mangés auparavant car il n'existe pas de test efficace. Les régimes hypoallergéniques du commerce, s'ils sont d'un grand secours pour le traitement des animaux, ne devraient pas être utilisés pour le diagnostic. Cette période de " test alimentaire " dure au maximum 8 semaines. Si l'animal a bien répondu ( c'est-à-dire si prurit et lésions ont disparu), des réintroductions d'aliments sont alors proposées pour découvrir quel(s) est (sont) le ou les aliments en cause. L'allergie alimentaire est l'un des rares cas où l'éviction allérgénique est possible : il suffit de ne pas donner à l'animal pour que les troubles ne réapparaissent pas.

L'ALLERGIE DE CONTACT
Elle est rare chez les chiens est les chats en raison de la protection procurée par le pelage et par la moindre fréquence des contacts avec les substances responsables. Cependant, différents allergènes (revêtements de sol, produits ménagers, végétaux, médicaments topiques) peuvent entre en contact avec des zones cutanées glabres ou peu velues. On y note alors érythème et papules. Le diagnostic est fait le plus souvent par élimination car les tests proposés chez l'homme sont difficilement réalisables chez l'animal. Le traitement repose sur l'éviction de l'allergène et le recours à des anti-inflammatoires sur de courtes périodes.


Si votre chien ou votre chat se gratte ou se lèche de façon excessive et si vous observez des lésions cutanées, la consultation chez le vétérinaire s'impose. En effet, c'est en prenant les choses dès leur début que le vétérinaire pourra établir un diagnostic précis et prescrire un traitement qui évitera complications et récidives.

Le prurit, que l'on peut définir comme une " sensation désagréable entraînant le désir puissant de se gratter " est le motif de consultation le plus fréquent en dermatologie vétérinaire. Il peut être dû à un grand nombre de causes dont certaines des ressemblent et qui peuvent même coexister. Le diagnostic n'est donc pas toujours facile à établir mais les progrès accomplis en dermatologie vétérinaire depuis 20 ans permettent désormais de proposer des traitements adaptés pour le bien-être de nos chiens et de nos chats.

http://www.coeur-sauvage.com/veto/maladie/prurit.htm
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